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FORGIVEN, écrit et réalisé par Roland Joffé, sortira sur les écrans français le 9 janvier 2019 et raconte l’histoire de l’archevêque anglican Desmond Tutu (joué par Forest Whitaker) lorsqu’il était président de la commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud après l’Apartheid et sa confrontation avec un meurtrier condamné à perpétuité, Piet Blomfeld (interprété par Eric Bana), qui laisse croire qu’il serait prêt à passer aux aveux en échange de sa propre amnistie.

Comme l’a écrit Mgr Desmond Tutu lui-même, le film FORGIVEN est « un hommage au remarquable pouvoir de guérison du pardon et à l’exceptionnel compassion et courage de ceux qui offrent amour et pardon comme antidote à la haine et à la barbarie. »

Le héros du film est sans aucun doute, non pas le meurtrier Piet Blomfeld, qui connaîtra pourtant dans cette histoire un véritable chemin de rédemption, ni l’archevêque prix Nobel de la Paix en 1984, mais bien Madame Morobe, cette humble mère de famille en quête de sa fille disparue, qui confrontée à l’un de ses assassins dira :

« Quand je vous entends parler de la mort de mon enfant, mon cœur saigne et m’ordonne de vous tuer ! Parce qu’une mère dont le cœur saigne a un désir de vengeance !

Mais je ne veux pas souiller la mort de ma fille par un désir de vengeance et de sang. Parce qu’elle était belle, ma petite fille. Trop belle pour qu’on veuille salir son âme et sa mémoire ! Monsieur, mon enfant nous regarde de là-haut, en ce moment. Je sens sa présence. Et elle nous offre, à tous les deux, une chance. Une occasion de se relever. Pour vous, la chance de vous racheter, d’être un homme, responsable. Et pour moi, une chance de revivre sur cette terre. Alors, pour elle, je suis prête à le faire ! »

Y’a-t-il plus belle expression du pouvoir guérissant du pardon ?

Roland Joffé lui-même, réalisateur du film, raconte que l’idée de faire ce film lui est venue en regardant un reportage sur le Rwanda à la télévision, au cours duquel, une femme, qui avait perdu ses quatre enfants et son mari au cours du génocide rwandais, expliquait, en désignant leur assassin qui vivait proche d’elle : « J’ai aimé mes enfants et mon mari plus que ma vie. C’est ce que je lui apprends aujourd’hui. Je ne peux trahir mon amour en le remplaçant par de la haine. Alors il faut que je lui pardonne pour qu’il comprenne, lui aussi. »

Et Roland Joffé de conclure : « Le pardon, s’il est vraiment et honnêtement recherché, est un très puissant instrument de guérison. »

Pour découvrir les salles qui diffuse le film : cliquez ici

 

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